Dans mon précédent billet, nous en étions restés à l'aperçu de mon jardin dans un état assez pitoyable ; encore gorgées de sève en décembre en raison du temps anormalement doux, les plantes ont été brutalement confrontées à un froid intense. A noter que les hivers précédents, la neige avait fait son apparition en novembre et avait protégé les végétaux.
Voici donc un petit état des lieux après deux semaines d'un temps quasi estival. Vous savez que je montre le jardin en temps réel, soyez donc indulgents car rien n'est encore terminé dans la remise en ordre du jardin.
Le scénario de l'an dernier semble se répéter : temps magnifique et températures élevées, tout comme chez vous probablement. Regardez ce beau ciel bleu :
L'Amélanchier Canadensis s'apprête à fleurir :
J'en profite donc pour nettoyer, tailler, replanter... Mes séances de jardinage sont entrecoupées de nombreuses réunions qui semblent avoir toutes été programmées pour l'arrivée du printemps ! Il faut bien faire avec et s'organiser en conséquence...
Je ne suis pas une jardinière débutante mais cette année je m'émerveille tout particulièrement en regardant les massifs qui reprennent vie.
Quelque reliquat de la taille des fruitiers reste à évacuer... La taille de ces fruitiers est l'une des rares tâches qui incombent à mon mari. Il faut installer l'échelle à trois plans... Ca fait un peu haut pour moi et lui aime grimper dans les arbres. Donc à lui la taille des fruitiers et de l'Acer laciniata qui menace toujours d'envahir le voisinage. Mais je surveille, parce que lorsque mon mari à un sécateur en main, une fois redescendu, il peut faire des dégâts ! Il coupe en douce, dans les endroits un peu éloignés. Mais pour être sincère, je dirai qu'il est un plus raisonnable depuis la taille mémorable d'un Viburnum Bodtnantense qui s'apprêtait à fleurir.
Dans la rocaille qui n'a pas encore été remise en état, les jacinthes et les pulsatilles font un peu oublier leurs voisines mal en point. Sauges et lavandes seront retaillées quand elles commenceront à bourgeonner à la base des rameaux. Les santolines n'ont pas survécu alors qu'elles avaient résisté à - 20° il y a deux ans. L'Helychrysum (vous savez... la plante curry) tire plutôt bien son épingle du jeu.
Les jacinthes cultivées à l'intérieur en hiver, sont systématiquement replantées dans les massifs où elles refleurissent chaque année. Un peu moins opulentes, mais je les préfère comme cela.
Dans un coin de la pinède, Vinca minor et violettes sauvages (vous remarquerez qu'il y a encore un bon matelas d'aiguilles de pin à ramasser à cet endroit là) :
Les premières pousses de narcisses étaient grillées et n'ont rien donné. La deuxième vague s'en sort mieux :
Les premières tulipes font leur apparition :
Et voilà un intrus ! Il fait écho par sa couleur aux petites tulipes botaniques Tarda, mais il sera arraché avant la montée en graines, si je ne veux pas retrouver sa progéniture alentour :
Il y a aussi une impatiente : la clématite "Miss Bateman" qui forme ses boutons ! J'aurais préféré qu'elle attende les rosiers mais elle a dû juger qu'ils ne seraient certainement pas en avance : la plupart ont été retaillés sévèrement pour éliminer les nécroses...
Le délicat Prunus incisa "Kojo-no-Mai" reste indifférent aux conditions climatiques. Je soulignerai simplement que sa floraison est relativement éphémère et que l'on n'en profite jamais assez longtemps :
J'ajouterai encore que les géraniums endressii étant cuits (je n'avais jamais vu cela !), j'ai arraché un peu vite certains pieds avant de m'apercevoir que les pieds qui étaient restés en place repartaient sous le niveau du sol. Il suffit de recouper les parties noircies et de replanter.
En Franche-Comté, beaucoup de jardins sont logés à la même enseigne. Et les horticulteurs des environs me disent qu'ils ont eu beaucoup de dégâts.
Je verrai ce qu'il en est dimanche prochain puisque ce sera la première Fête des Plantes en Franche-Comté, à Rainans dans le Jura.
La Fête des Plantes de Saint-Jean-de-Beauregard a toujours lieu au même moment et il y a quelques mois, j'avais projeté un séjour de quelques jours à Paris avec retour par Saint-Jean. J'ai renoncé dans un premier temps à mon projet parce que je n'étais pas certaine de pouvoir marcher fin mars. Depuis j'ai retrouvé mon autonomie mais je me rends compte que j'ai pris une sage décision quand je regarde mon agenda surchargé. Saint-Jean, ce sera pour l'automne !
Je vous montrerai dans quelques jours le résultat de mon escapade à Rainans...
L'Amélanchier Canadensis s'apprête à fleurir :
J'en profite donc pour nettoyer, tailler, replanter... Mes séances de jardinage sont entrecoupées de nombreuses réunions qui semblent avoir toutes été programmées pour l'arrivée du printemps ! Il faut bien faire avec et s'organiser en conséquence...
Je ne suis pas une jardinière débutante mais cette année je m'émerveille tout particulièrement en regardant les massifs qui reprennent vie.
Quelque reliquat de la taille des fruitiers reste à évacuer... La taille de ces fruitiers est l'une des rares tâches qui incombent à mon mari. Il faut installer l'échelle à trois plans... Ca fait un peu haut pour moi et lui aime grimper dans les arbres. Donc à lui la taille des fruitiers et de l'Acer laciniata qui menace toujours d'envahir le voisinage. Mais je surveille, parce que lorsque mon mari à un sécateur en main, une fois redescendu, il peut faire des dégâts ! Il coupe en douce, dans les endroits un peu éloignés. Mais pour être sincère, je dirai qu'il est un plus raisonnable depuis la taille mémorable d'un Viburnum Bodtnantense qui s'apprêtait à fleurir.
Dans la rocaille qui n'a pas encore été remise en état, les jacinthes et les pulsatilles font un peu oublier leurs voisines mal en point. Sauges et lavandes seront retaillées quand elles commenceront à bourgeonner à la base des rameaux. Les santolines n'ont pas survécu alors qu'elles avaient résisté à - 20° il y a deux ans. L'Helychrysum (vous savez... la plante curry) tire plutôt bien son épingle du jeu.
Les jacinthes cultivées à l'intérieur en hiver, sont systématiquement replantées dans les massifs où elles refleurissent chaque année. Un peu moins opulentes, mais je les préfère comme cela.
Dans un coin de la pinède, Vinca minor et violettes sauvages (vous remarquerez qu'il y a encore un bon matelas d'aiguilles de pin à ramasser à cet endroit là) :
Les premières pousses de narcisses étaient grillées et n'ont rien donné. La deuxième vague s'en sort mieux :
Les premières tulipes font leur apparition :
Et voilà un intrus ! Il fait écho par sa couleur aux petites tulipes botaniques Tarda, mais il sera arraché avant la montée en graines, si je ne veux pas retrouver sa progéniture alentour :
Il y a aussi une impatiente : la clématite "Miss Bateman" qui forme ses boutons ! J'aurais préféré qu'elle attende les rosiers mais elle a dû juger qu'ils ne seraient certainement pas en avance : la plupart ont été retaillés sévèrement pour éliminer les nécroses...
Le délicat Prunus incisa "Kojo-no-Mai" reste indifférent aux conditions climatiques. Je soulignerai simplement que sa floraison est relativement éphémère et que l'on n'en profite jamais assez longtemps :
J'ajouterai encore que les géraniums endressii étant cuits (je n'avais jamais vu cela !), j'ai arraché un peu vite certains pieds avant de m'apercevoir que les pieds qui étaient restés en place repartaient sous le niveau du sol. Il suffit de recouper les parties noircies et de replanter.
En Franche-Comté, beaucoup de jardins sont logés à la même enseigne. Et les horticulteurs des environs me disent qu'ils ont eu beaucoup de dégâts.
Je verrai ce qu'il en est dimanche prochain puisque ce sera la première Fête des Plantes en Franche-Comté, à Rainans dans le Jura.
La Fête des Plantes de Saint-Jean-de-Beauregard a toujours lieu au même moment et il y a quelques mois, j'avais projeté un séjour de quelques jours à Paris avec retour par Saint-Jean. J'ai renoncé dans un premier temps à mon projet parce que je n'étais pas certaine de pouvoir marcher fin mars. Depuis j'ai retrouvé mon autonomie mais je me rends compte que j'ai pris une sage décision quand je regarde mon agenda surchargé. Saint-Jean, ce sera pour l'automne !
Je vous montrerai dans quelques jours le résultat de mon escapade à Rainans...